AccueilActualitéBiographieContactsThéâtreConcertsLectures TélévisionCinémaMises en scène



Passion interdite

Réalisation : Thierry Binisti

 

avec Didier Sandre, Caroline Sihol, Myriam Moraly, Ludivine Sagnier, Jean-Jacques Moreau, Christiane Millet, Marc Adjadj, Claude Lévêque, Philippe Pascot.

 


 


Divorcé d'avec Sophie et père d'Estelle, Richard partage l'existence de Nelly. De son côté, Sophie s'est remariée avec Daniel, le père de Manon. L'adolescente, âgée de quinze ans tout comme Estelle, est fragile. Mais entre Richard et Manon, le courant passe... A la Toussaint, Richard et sa petite famille partent en vacances dans l'Aveyron. Peu après son ex-femme lui demande d'accueillir Manon, qui s'ennuie à Paris. Un soir, Richard et Manon dînent en tête à tête. Manon se réjouit d'avoir trouvé en Richard un si fidèle complice... Le lendemain, ils partent tous les deux en randonnée. Au sommet Richard, troublé par la jeune fille, tente de l'embrasser. Abasourdie, Manon se braque et s'enfuit en pleurant...    
 

   

Article de Presse

 


Didier Sandre
« L'amour fait vivre »

 

TÉLÉ STAR : Dans «Passion
interdite», vous jouez un  
chirurgien de 50 ans qui
 tombe amoureux d'une  
adolescente de 15 ans. 
Sujet délicat ?

DIDIER SANDRE: J'ai aimé
le côté «casse-gueule» du scénario.
Il existe quelque chose de très
beau dans cette relation qui
s'établit entre une jeune fille et un
homme mûr. Cette histoire parle
de cet espace libre que l'on a en
soi pour l'inattendu, l'irrationnel,
Vous êtes un passionné...
Oui, j'ai toujours été comme ça. Je veux tout et son contraire. Je mène une vie agitée, pas trop installée. J'aimerais que l'envie de repos me vienne le plus
tard possible.


Dans les années 70, vous avez
goûté à tous les extrêmes
(drogue, alcool...). En sort-on
intact ?

On n'est jamais vraiment intact. A cette époque, il s'agissait de faire une expérience aventureuse, risquée de la vie. J'ai mis beaucoup d'énergie à vivre intensément les émotions, les situations, les amours, les échecs. Mais je ne me suis pas perdu. J'ai un fond de santé paysanne qui m'a empêché de sombrer.

Aujourd'hui, quelles sont vos
envies ?

Apporter au public des choses qui valent le coup. Jouer, c'est tendre une main et j'aime qu'on la prenne.


Et dans votre vie privée ?
J'ai l'optimisme des désespérés. J'ai des problèmes, des doutes mais je n'y accorde pas trop d'importance. Je crois en la vie...





PROPOS RECUEILLIS PAR KATIA ALIBERT
- Télé Stars - Sept. 1998

le surprenant. En aimant cette adolescente, mon personnage redécouvre toute 
l'innocence d'un geste, d'un frôlement de main...


Pourriez-vous tomber amoureux d'une très jeune femme ?
Je crois que oui. En amour, on ne décide pas. En général, ce sont les femmes qui
choisissent les hommes. Si une femme dit non, c'est non ! Alors qu'un homme dit
oui plus facilement. Nous sommes beaucoup plus inconsistants, plus lâches.


Envisagez-vous votre vie sans amour ?

Oh non ! Je ne peux pas vivre sans aimer. C'est une énergie «basique». 
De celles qui m'aident à me lever le matin. En ce moment, je suis amoureux…

Vous venez de fêter vos 50 ans. Fini les angoisses, les doutes ?
Non. A chaque fois que j'aborde un rôle, j'éprouve une grande insécurité. Même
si j'ai joué de nombreux personnages, je cherche toujours à rester en mouvement,
pour ne pas m'ennuyer, pour me réinventer. Il n'y a rien de plus triste que de se
répéter. J'ai besoin de m'engager totalement, que les choses soient urgentes.