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Didier
Sandre |
«
L'amour fait vivre »
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TÉLÉ STAR : Dans
«Passion
interdite», vous jouez un
chirurgien de 50 ans qui
tombe amoureux d'une
adolescente de 15 ans.
Sujet délicat ?
DIDIER SANDRE: J'ai aimé
le côté «casse-gueule» du scénario.
Il existe quelque chose de très
beau dans cette relation qui
s'établit entre une jeune fille et un
homme mûr. Cette histoire parle
de cet espace libre que l'on a en
soi pour l'inattendu, l'irrationnel, |
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Vous
êtes un passionné...
Oui, j'ai toujours été comme ça. Je
veux
tout et son contraire. Je mène une vie agitée, pas trop installée. J'aimerais
que l'envie de repos me vienne le plus
tard possible.
Dans les années 70, vous avez
goûté à tous les extrêmes
(drogue, alcool...). En sort-on
intact ?
On n'est jamais vraiment intact.
A cette époque, il s'agissait de faire
une expérience aventureuse,
risquée de la vie. J'ai mis beaucoup
d'énergie à vivre intensément les
émotions, les situations, les
amours, les échecs. Mais je ne me
suis pas perdu. J'ai un fond de
santé paysanne qui m'a empêché
de sombrer.
Aujourd'hui, quelles sont vos
envies ?
Apporter au public des choses qui
valent le coup. Jouer, c'est tendre
une main et j'aime qu'on la prenne.
Et dans votre vie privée ?
J'ai l'optimisme des désespérés.
J'ai des problèmes, des doutes
mais je n'y accorde pas trop
d'importance. Je crois en la vie...
PROPOS
RECUEILLIS PAR KATIA ALIBERT
- Télé Stars - Sept. 1998
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le
surprenant. En aimant cette adolescente, mon personnage redécouvre
toute
l'innocence d'un geste, d'un frôlement de main...
Pourriez-vous tomber amoureux d'une très jeune femme ?
Je crois que oui. En amour, on ne décide pas. En général, ce
sont les femmes qui
choisissent les hommes. Si une femme dit non, c'est non ! Alors
qu'un homme dit
oui plus facilement. Nous sommes beaucoup plus inconsistants,
plus lâches.
Envisagez-vous votre vie sans
amour ?
Oh non ! Je ne peux pas vivre sans aimer. C'est une énergie «basique».
De celles qui m'aident à me lever le matin. En ce moment, je suis
amoureux…
Vous venez de fêter
vos 50 ans. Fini les angoisses, les doutes ?
Non. A chaque fois que j'aborde un rôle, j'éprouve une grande
insécurité. Même
si j'ai joué de nombreux personnages, je cherche toujours à
rester en mouvement,
pour ne pas m'ennuyer, pour me réinventer. Il n'y a rien de
plus triste que de se
répéter. J'ai besoin de m'engager totalement, que les choses
soient urgentes.
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